Ducasse Baccarat, Paris

⭐⭐⭐⭐⭐ Un moment d’exception chez Ducasse Baccarat. Dès l’arrivée, le lieu vous enveloppe d’élégance et de raffinement. Mais c’est à table que la magie opère vraiment. Merci au chef Christophe Saintagne pour ce repas inoubliable. Chaque plat était une émotion, un voyage. Des accords subtils, des cuissons parfaites, des produits magnifiés avec une justesse rare. Rien d’ostentatoire, tout est dans l’essentiel, dans la vérité du goût. Une partition sans fausse note, où les sensations se succèdent avec grâce : surprise, nostalgie, émerveillement… Jusqu’au dessert, où l’on touche à la pure poésie. Un immense bravo à toute l’équipe en salle, attentionnée sans en faire trop, et à l’orchestration impeccable. Une expérience sensorielle et humaine que je n’oublierai pas.

Ducasse Baccarat Le lieu est tout simplement majestueux Le dîner en 7 temps fut exquis , sublimé par un service remarquable assuré par une équipe d'un grand professionnalisme avec une attention particulière au moindre détail. Je tiens à remercier tout particulièrement le maître d'hôtel, une femme charmante Caroline , si j'ai bien retenu son prénom, ainsi que Nicolas Directeur du restaurant gastronomique et Le CHEF de Cuisine . Leur délicate attention , en me proposant spontanément des alternatives parfaitement adaptées à mes préférences malgré quelques contretemps m'a profondément touchée Un immense Merci à toute l'équipe pour ce dîner mémorable

Ducasse Baccarat est un lieu d’exception. Vous connaissez notre triptyque pour une expérience réussie au restaurant: la cuisine, le service, le décor. Si le restaurant n’est pas encore étoilé (vous verrez, ça ne saurait tarder), le lieu et le décor sont sans conteste 3 étoiles. Partie 1 - Le lieu Ce lieu c’est l’ancien hôtel particulier Bischoffsheim, une riche famille qui l’a fait construire en 1895. La petite fille du commanditaire, Marie-Laure Bischoffsheim devient vicomtesse de Noailles, après avoir épousé le vicomte descendant d'une des plus prestigieuses familles françaises. Jusqu'à son décès en 1970, Marie-Laure Noailles organisera dans cet hôtel particulier de très nombreuses rencontres avec des artistes d'avant-garde, tels que Cocteau, Poulenc, Bunuel, Giacometti,... L'hôtel appartient toujours à ses filles qui l'ont loué à Baccarat. La société y a d'abord ouvert un musée où sont exposées ses œuvres de cristallerie. En 2024, Baccarat s'est associé à Alain Ducasse pour y ouvrir le restaurant Ducasse Baccarat, où l'art n'est pas représenté qu'en cuisine. L'entrée est décorée par le célèbre designer Harry Nuriev qui a représenté sur les murs l'art de la cristallerie. Puis on pénètre dans le foyer où l'artiste spécialiste du vitrail Pierre Tatin y a créé un magnifique mural en cristal coloré. On monte le majestueux escalier pour arriver dans l'ancienne salle à manger de la vicomtesse, à la hauteur de plafond et aux miroirs gigantesques, et où les murs sont recouverts d'un superbe et moderne décor d'étagères en bois de chêne de l’artiste Jean-Guillaume Mathiaut. Partie 2 - Service et plats Si le décor est exceptionnel, le service l'est tout autant. Nous avons été magnifiquement accueillis par la directrice de salle Siham, qui nous a guidé tout au long du repas et nous a proposé une belle visite en fin de repas. Notre sommelier était également excellent, remarquablement cultivé, décrivant les sensations que lui apportent les vins d'une façon atypique, et confessant qu'il avait abandonné sa retraite pour participer à ce projet d'exception. Et tous les serveurs étaient à l'unisson, sachant manier à la perfection cette combinaison de distinction et de décontraction qui vous font apprécier un lieu d'exception sans vous sentir oppressé par tant de luxe. Bien évidemment, sur la table, nous découvrons les magnifiques verres en cristal de Baccarat. Nous commençons par de très bons amuse-bouches, dont une huître croustillante enrobée dans une tuile et surtout un superbe consommé de canard accompagné de foie gras et chou vert ❤️ Nous avons adoré notre première entrée à la fois surprenante et pleine de fraîcheur : un sorbet de petits pois aux épices, crumble de parmesan, charbon végétal (belle idée !), pignons de pain, olive et radis ❤️ Beaucoup de fraîcheur également dans une seconde entrée d'asperges au citron et agrumes, avec de la poutargue. Une très belle surprise également avec la lotte rôtie aux épices douces, accompagnée d'un jus dans l'idée d'un civet végétal travaillé au vin rouge. Non seulement la cuisson de la lotte est parfaite, mais elle est entourée d'une poudre de chou qui donne un goût rare, crayeux, qui se marie tellement bien avec sa chair ❤️ Notre plat suivant est une poitrine d'agneau en lamelles posées sur un lit d'épinards, oignons caramélisés, zeste d'orange râpé et menthe fraîche. L'agneau est goûteux, puissant, bien équilibré par la douceur des épinards. Avant le dessert, nous avons un rafraîchissant rince-palais, un consommé de céleri, accompagné d'une branche de céleri à utiliser comme une cuillère. Notre dessert est un très réussi mariage entre la fraise presque compotée, la glace vanille et un puissant pesto de basilic ❤️ Une très belle expérience !

Venues en mars pour un déjeuner avec ma maman, nous avons été reçues par une équipe chaleureuse et solaire qui a toujours pris le temps de répondre à nos questions, même concernant les belles assiettes roses de l'entrée ! J'ai beaucoup aimé la subtilité de l'amuse bouche fève-orange, qui avait la moins belle présentation mais qui au final s'est révélé être le plus intéressant en bouche, j'ai adoré cette note de poisson fumé en note de fin. J'ai adoré (et le mot est faible) la palette de légumes en guise d'entrée avec laquelle on modifiait chaque bouchée pour changer les saveurs et les équilibres, le côté sorbet apportant une belle touche de frais. Énorme coup de cœur. L'agneau et ces compagnons ont été également un délice, j'ai beaucoup apprécié le côté presque âpre de la sauce verte qui cassait le sucre de la courge. Très généreux sans être lourd. Le dessert ne m'a pas transportée à contrario des autres mets; l'alcool qui y était présent n'était pas à mon goût; mais il s'agit d'une question de préférences. Merci pour ce beau moment empli de savoir faire et de justesse dans la subtilité, ma maman et moi avons beaucoup apprécié. Au plaisir de revenir ! 🦋

Ducasse Baccarat – L’étoile qui vacille Il y a des lieux où l’on s’attend à être ébloui. Où le nom seul convoque un cérémonial, une attente, une promesse. Ducasse chez Baccarat, le mariage du cristal et des fourneaux, le raffinement en héritage. Et puis, il y a la réalité. Des cuissons justes, des produits bien sourcés – encore heureux – mais des assiettes dont la présentation évoque moins un ballet millimétré qu’un accident malheureux. Une mise en scène approximative, des saveurs absentes, comme si l’âme s’était évaporée en cuisine à 2 exceptions près… mais est-ce suffisant ? L’équipe, elle, fait de son mieux. Un service aimable, un chef soucieux, allant jusqu’à refaire une mise en bouche délaissée. Mais la bonne volonté ne suffit pas quand le ticket d’entrée dépasse l’entendement. Une étoile affichée, mais pas méritée – en tout cas, pas ce midi. L’amour du beau, du délicat, du précis. C’est cela que l’on fête un jour de Saint-Valentin. Dommage, on l’a cherché en vain.